Décryptez ce qui change concrètement pour votre entreprise en 2025.
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Les entreprises engagées dans la RSE se trouvent confrontées à un défi déterminant : comprendre comment basculer d’une DPEF assez souple à un cadre CSRD beaucoup plus exigeant.
Périmètre élargi, normes détaillées, volumes de données plus massifs et audit obligatoire : l'écart est important entre ces 2 obligations de reporting extra financiers. Sans méthode et préparation préalable, le passage de la DPEF à la CSRD peut être source de tensions et de difficultés pour l'entreprise.
Dans cet article, découvrez les principales différences entre DPEF et CSRD grâce aux experts du logiciel CSRD Toovalu
La DPEF est l’obligation française de reporting extra-financier introduite par la loi NRE, puis renforcée par l’ordonnance de 2017. Elle impose une publication sur les enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux, selon un format narratif assez flexible. Son périmètre reste limité et n’intègre pas de normes détaillées comparables aux ESRS.
La DPEF s’adresse avant tout aux grandes entreprises françaises dépassant certains seuils de chiffre d’affaires et d’effectifs. Son contenu couvre des thématiques larges :
Le texte laisse cependant une grande liberté rédactionnelle : chaque organisation construit son propre récit extra-financier, choisit ses indicateurs et décide de la profondeur de ses analyses.
Cette souplesse a rendu l’exercice accessible, mais elle montre rapidement ses limites dès que les auditeurs, les investisseurs ou les directions générales souhaitent obtenir des données stabilisées. Sans référentiel commun, les comparaisons restent difficiles et l’analyse des progrès complexes.
Les retours terrain montrent d’ailleurs que deux entreprises du même secteur produisent parfois des DPEF très différentes, tant dans la structuration que dans le niveau de précision. Ce manque d’homogénéité explique l’arrivée d’un cadre européen unifié : la CSRD.
La DPEF offre une base utile, mais son format narratif limite les comparaisons et n’encadre pas la qualité de la donnée.

La CSRD inaugure une nouvelle ère : place à un reporting complet, précis et standardisé. Le contenu n’est plus libre. Les ESRS imposent des indicateurs détaillés, une méthodologie rigoureuse et une logique d’assurance obligatoire.
Ce cadre transforme profondément les pratiques. Les entreprises doivent désormais :
La CSRD a également un périmètre élargi par rapport à la DPEF. De nombreuses entreprises jusqu’ici non concernées par la DPEF entrent dans l’obligation de publier leur rapport CSRD.
Le volume d’informations attendu et les exigences augmentent fortement, ce qui renforce la nécessité d'être accompagné par des experts comme les consultants RSE Toovalu.
La DPEF repose sur un dispositif français instauré progressivement depuis la loi NRE. À l’inverse, la CSRD s’appuie sur une directive européenne beaucoup plus détaillée, construite autour des normes ESRS et pensée pour uniformiser le reporting au niveau européen.
La DPEF laisse une grande liberté d’écriture : les entreprises organisent leur contenu comme elles le souhaitent, avec un niveau d’indicateurs très variable. La CSRD suit une logique totalement différente : la structure découle directement des normes ESRS, avec des exigences précises sur la manière de présenter les informations et sur le format numérique à publier.
La DPEF vise uniquement certaines grandes entreprises françaises dépassant des seuils financiers et sociaux. La CSRD élargit ce périmètre à une grande partie des entreprises européennes, ainsi qu’à de nombreux groupes internationaux opérant dans l’UE. Le nombre d’organisations concernées augmente donc fortement dès 2025.
Avec la DPEF, les indicateurs choisis varient selon la maturité RSE de l’entreprise. La CSRD impose des indicateurs précis, couvrant l’ensemble des thèmes environnementaux, sociaux et de gouvernance, avec une granularité nettement supérieure et une attente de traçabilité sur toutes les données publiées.
La DPEF autorise une sélection libre des enjeux importants. La CSRD impose une double analyse : d’un côté les impacts environnementaux et sociaux, de l’autre les conséquences financières liées à ces mêmes enjeux. Cette lecture croisée transforme souvent la hiérarchisation interne et demande une méthodologie rigoureuse.
La DPEF offre une marge d’interprétation importante sur la manière de justifier les informations. La CSRD exige une documentation complète : méthodes de calcul, sources, périmètres, hypothèses, limites et traçabilité opérationnelle. Le rapport doit comporter suffisamment d’éléments pour être auditable.
Certains rapports publiés sous DPEF faisaient l’objet d’une vérification limitée. La CSRD impose un audit systématique, avec un contrôle renforcé au fil des années. Cette obligation modifie profondément la préparation du rapport et renforce la nécessité d’outils adaptés.
La DPEF était gérée principalement par les équipes RSE ou communication. La CSRD requiert une mobilisation beaucoup plus large : finance, juridique, achats, RH, métiers, COMEX. Le reporting devient un sujet stratégique qui engage l’ensemble de la gouvernance.
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Le calendrier s’étale en plusieurs vagues.
Les grandes entreprises déjà soumises à la DPEF basculent parmi les premières, car leurs données RSE sont plus matures. Elles entrent dans la CSRD pour les exercices ouverts au 1er janvier 2024, avec publication en 2025.
Les entreprises de taille intermédiaire suivent, avant l’arrivée progressive des PME cotées selon un calendrier assoupli.
Enfin, les groupes disposant de filiales européennes doivent s’organiser pour centraliser des données hétérogènes, souvent issues de systèmes différents.
Cette transition nécessite un alignement interne solide : directions RSE, financières, juridiques et métiers doivent partager la même lecture des normes ESRS. Sans coordination, les écarts de méthodologie entraînent des retards dans l’audit.
Le calendrier CSRD avance vite : les premiers reports tombent dès 2025, ce qui impose une préparation dès maintenant.
Trois chantiers structurent la réussite du passage DPEF → CSRD : la gouvernance, la donnée et les outils.
D’abord, une gouvernance claire installe des responsabilités précises :
Les organisations les plus avancées créent un comité dédié, avec participation régulière du COMEX.
Ensuite, la fiabilité de la donnée devient centrale.
Les équipes doivent rassembler des informations validées, documentées et traçables. L’époque des indicateurs isolés ou des fichiers dispersés prend fin. Les entreprises qui réussissent avancent avec une base structurée et des règles internes homogènes.
Enfin, l'utilisation d'une plateforme CSRD facilitent la montée en charge.
Les solutions Toovalu soutiennent précisément cette étape : collecte, structuration, analyse, suivi de la matérialité, préparation de l’audit et publication, le tout piloté dans un logiciel CSRD.
Elles donnent une vision consolidée et limitent les blocages liés aux volumes croissants d’informations.
La transition repose sur une organisation solide, une donnée fiable et des outils capables de soutenir la complexité des normes ESRS.
Pour avancer sans blocage et structurer un reporting CSRD solide, les équipes Toovalu vous guident pas à pas grâce à un accompagnement complet et à des outils conçus pour sécuriser chaque étape du passage DPEF → CSRD.