Organiser une collecte fiable et efficace est plus que jamais un enjeu majeur

Les grandes entreprises abordent 2025 avec une pression croissante sur la qualité de leurs données ESG. Le reporting CSRD impose des indicateurs plus précis, un audit obligatoire et une logique de preuve exigeante.
Pourtant, de nombreuses organisations travaillent encore avec des fichiers dispersés, des chiffres partiels ou des processus manuels. Cette fragmentation crée des retards, des incohérences et un stress important pour les équipes DAF et RSE.
Plus encore que de publier un rapport, il s’agit d’installer une base fiable afin d’alimenter durablement la stratégie climat, les décisions d’investissement et les échanges avec les financeurs.
Grâce à l'expertise des consultants ESG Toovalu, comprenez les étapes clés pour sécuriser votre collecte en 2025.
La collecte ESG regroupe toutes les données environnementales, sociales et de gouvernance nécessaires au reporting extra-financier. Plus précisément, elle designe aujourd'hui principalement le reporting CSRD, pour les entreprises françaises et européennes.
Elle exige une méthodologie rigoureuse, une traçabilité complète et des outils capables d’agréger, valider et mettre à jour ces informations pour répondre aux exigences de durabilité.
La collecte des données ESG est un enjeu non négligeable en terme de ressources humaines.
Selon des benchmarks internes d’entreprises multi-sites accompagnées par Toovalu, les consultants ESG experts rapportent un temps de collecte ESG d'en moyenne 250 à 400 heures par an uniquement sur la partie collecte et consolidation des données ESG.
Parmi ces heures :
La montée en puissance de la CSRD transforme la donnée ESG en élément central de la performance.
Elles doivent intégrer ces informations dans leurs analyses, car les investisseurs, les banques et les auditeurs s’appuient désormais sur ces chiffres pour apprécier la solidité d’un modèle d’affaires.
de leur côté, les services RSE ont besoin de données fiables pour piloter la stratégie climat, suivre les trajectoires de réduction d’émissions, et structurer la double analyse de matérialité.
Cette évolution pousse les entreprises à dépasser les approches manuelles. Les volumes augmentent, les formats changent, les exigences de documentation se renforcent. Sans une collecte organisée, le reporting devient instable et difficile à auditer. À l’inverse, une base de données solide améliore la lecture des impacts, stabilise les indicateurs et facilite la préparation des plans de transition.
La collecte de données ESG solides et complètes est un puissant outil d'analyse et d'amélioration de la performance économique et financière des entreprises, car celle-ci couvre un éventail très large de données. Bien utilisée, elle peut servir à optimiser des le fonctionnement des sites de l'entreprises, optimiser les coûts, signaler et déployer des best practices mises en place dans telle ou telle business unit etc.
À retenir
Une collecte ESG fiable soutient la stratégie climat, le reporting CSRD et la communication auprès des financeurs.

La première étape consiste à comprendre d’où proviennent réellement les chiffres utilisés dans le reporting.
Les données internes couvrent les consommations d’énergie, les déplacements professionnels, les achats, la formation, l’accidentologie, le cycle de vie des produits ou encore la gouvernance. Elles se trouvent souvent dans des systèmes différents : finance, HSE, achats, RH, maintenance, systèmes techniques. La cartographie permet d’éviter les oublis et de clarifier les responsables de chaque indicateur.
La CSRD exige une vision élargie de la chaîne de valeur. Les données issues des fournisseurs sont donc essentielles : émissions liées aux matières premières, consommations d’eau, performance sociale ou informations sur le transport. La difficulté réside dans l’hétérogénéité des formats et dans la maturité variable des partenaires.
Les groupes internationaux doivent intégrer des informations provenant de plusieurs pays, avec des référentiels locaux différents. Les partenariats industriels, logistiques ou technologiques doivent également transmettre des données précises, compatibles avec les normes ESRS.
À retenir
Une cartographie complète facilite la collecte, réduit les erreurs et clarifie les responsabilités.
A savoir que dans bien des cas, les entreprises collectant leurs données ESG pour la première fois observent :

La méthode dépend du niveau de maturité interne. Néanmoins, plusieurs principes s’imposent pour toutes les grandes entreprises.
À retenir
La qualité du reporting repose sur la centralisation, la validation automatique et la documentation précise des données.
Les feuilles Excel atteignent rapidement leurs limites dès que les volumes augmentent ou que plusieurs équipes participent au reporting.
Les exigences CSRD exigent des données traçables, consolidées et mises à jour régulièrement, que ce soit pour les entreprises directement concernées par la CSRD, ou celle qui le sont indirectment, via leur chaîne de valeur.
Ce qui explique pourquoi de nombreuses entreprises basculent vers des logiciels ESG dédiés.
Les solutions ESG spécialisées leur apportent plusieurs avantages :

Résultat pour les entreprises :
Le logiciel Toovalu répond justement à ces attentes, et va bien au delà. Il aide les entreprises à structurer leurs données, à stabiliser leurs indicateurs et à préparer un reporting conforme aux normes ESRS, avec des workflows intégrés qui facilitent la collecte auprès des équipes, et des outils de contrôle qui renforcent la fiabilité du rapport de durabilité.
À retenir
Un logiciel ESG dédié sécurise la collecte, réduit les erreurs et accélère la publication du rapport CSRD.
Dans les entreprises de +1000 salariés, la répartition du travail dans la collecte ESG ressemble souvent à :
La collecte implique donc de nombreux services. Pour être efficace et servir la stratégie globale, elle doit donc être pensée comme un projet transverse et stratégique pour l'entreprise.
Pour réussir, la collecte ESG doit reposer sur une gouvernance claire. La plupart des grandes entreprises définissent un comité interne réunissant la RSE, la finance, les achats, les RH, les systèmes d’information et les métiers clés. Ce comité arbitre les méthodes, valide les indicateurs, supervise les campagnes de collecte et prépare l’audit.
Chaque indicateur doit avoir un responsable opérationnel. Cette responsabilité évite les confusions et garantit une mise à jour régulière.
A noter que les directions financières jouent un rôle central : elles assurent la cohérence entre données extra financières et données financières.
Enfin, l’implication du COMEX renforce la crédibilité du reporting. Sans soutien de la direction, le volume de travail et la rigueur exigée par la CSRD créent des blocages. L’impulsion doit venir d’en haut, avec un pilotage clair et un suivi régulier.
À retenir
Une gouvernance solide et impliquant la direction fluidifie la collecte, réduit les risques d’erreurs et prépare l’entreprise à l’audit CSRD.
La meilleure méthode consiste à identifier les processus métiers qui génèrent des données utiles, puis à créer une cartographie en 3 niveaux :
Pour les grandes entreprises, cette cartographie couvre généralement 15 à 25 sources différentes, dont Achats, Finance, RH, IT, QSE et exploitation.
Il faut mettre en place :
La CSRD exige une traçabilité totale, ce qui rend l’automatisation des process indispensable.
Les fournisseurs doivent souvent fournir :
Dans la réalité, moins de 20 % des fournisseurs sont prêts à fournir des données experts, d’où l’importance de modèles homogènes pour collecter les données.
Les erreurs les plus courantes sont :
Une collecte mal cadrée génère des données incohérentes… difficiles à défendre lors d’un audit CSRD.
La gouvernance doit :
Une gouvernance claire permet de réduire de 30 à 50 % les erreurs et incohérences dans le reporting.
Il est recommandé d’utiliser un logiciel qui réunit :
Toovalu fait partie des plateformes conçues pour couvrir l’ensemble de ces besoins, notamment pour les entreprises multi-sites ou multi-métiers.